Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Les guerres qui ont changé le cours de l'histoire

Publié par The Algerian Speaker sur 24 Mars 2016, 11:55am

Catégories : #HISTOIRE (KAN YA MAKAN FI KADIM AZAMANE

  1. Ils sont britanniques, américains, français, sud-africains ou népalais. Ils se battent en Afghanistan, en Irak, et partout où leurs services très spéciaux sont réclamés. Le plus souvent, ce sont des soldats de métier qui ont quitté leur caserne nationale pour faire allégeance à des entreprises privées nommées Armor Group, Black Water, Aegis ou autres. Ils risquent leur vie pour de l'argent, s'engagent dans les sociétés de sécurité qui payent le mieux, changent d'employeur en fonction des offres du marché.
  2. Mais ils n'aiment pas qu'on les appelle mercenaires. "Nous travaillons pour le gouvernement britannique, qui aide l'Afghanistan à se reconstruire", explique un Londonien interrogé à Kaboul. " Nous sommes engagés dans la lutte mondiale pour la liberté et la démocratie", se défend doctement Joseph Schmitz, ancien marine, ex-inspecteur général au Pentagone, aujourd'hui chef des opérations chez Black Water.
    Grand Reporter à Paris Match, auteur de plusieurs reportages de guerre et d'aventures pour la télévision, Patrick Forestier a bien travaillé son sujet. Impressionnantes scènes d'action vécues ou récupérées auprès des intéressés en Irak, scènes d'entraînement plus vraies que nature sur l'immense base de 3 000 hectares propriété de Black Water dans le Colorado, conversations à Londres avec Tim Spicer, le célèbre PDG de la britannique Aegis, qui avait le plus gros contrat de protection privée avec le gouvernement américain en Irak (300 millions d'euros) et qui l'a perdu après la diffusion aux Etats-Unis d'une "vidéo souvenir" montrant quelques-uns de ses "cow-boys" tirant sans raison sur d'innocents automobilistes irakiens.
    La discipline des soldats privés, tous les gouvernements qui ont affaire à eux le savent, laisse parfois à désirer. En Irak comme en Afghanistan, les dirigeants installés grâce au soutien américain cherchent à réglementer d'un peu plus près les activités de ces milliers de guerriers contractuels souvent arrivés sur les théâtres d'opérations dans les soutes de l'US Air Force. Avec au moins 20 000 membres, le "corps des privés" constitue aujourd'hui la troisième force armée d'Irak, derrière l'armée nationale et l'US Army, mais avant les troupes britanniques (7 200 soldats).
    A la fin des 52 minutes de ce documentaire de Patrick Forestier, une question taraude : quand l'Amérique se sera retirée d'Irak et d'Afghanistan, pour quelle démocratie et pour quelle liberté les privés continueront-ils de se battre ?
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